Icônes de la Mère de Dieu

Hodégétria ou Hodigitria "Celle qui montre la voie"

Éléousa "De tendresse, de compassion"

Orante - priante

Dans notre Atelier, les modèles de vierges sont proposés en 2ème icônes compte tenu de la plus grande difficulté à broder de plus petits visages, mains et pieds.

Type Hodigitria
 "Celle qui montre la voie" 

Marie, Porte du Ciel

Panagia Portaïtissa (en grec « très sainte » et « portière »), appelée Marie Porte-du-Ciel en français et parfois qualifiée d'après ses surnoms russes d'icône Iverski ou Iverskaya.

Selon la Tradition, l'cône originale au 9ème s. fut découverte par des moines du Mont Athos un peu au large de leur côte. Placée en divers endroits du monastère, la Tradition raconte qu'elle revint miraculeusement toujours au-dessus de la grand-porte, d'où le nom grec de Πορταϊτισσα, "Portaïtissa" ou Gardienne de la porte, qui lui fut donné (le nom d' "Iverskaya Portaitissa" est commun en Russie). 

Elle fut reproduite en Russie au 17ème siècle, sous le nom d'icône Iverski

puis popularisée en Occident à la fin du 20ème siècle (Montréal 1981) où une copie issue du Mont Athos exsuda de la Myrrhe, source de guérisons. 

 (sources Wikipédia)

Type Hodigitria
 "Celle qui montre la voie" 

Mère de Dieu de Smolensk

Selon la tradition ecclésiastique, l'image a été peinte par l'apôtre et évangéliste Luc lui-même pendant la vie terrestre de la Mère de Dieu à la demande de Théophile, le souverain d'Antioche. C'est une image à mi-corps de la Mère de Dieu, avec l'enfant Jésus, qui est assis sur sa main gauche. Le Sauveur bénit de sa main droite et tient un rouleau dans sa main gauche.

L'empereur byzantin Constantin IX Monomakh, donnant sa fille Anna en 1046 pour épouser le fils de Yaroslav le sage prince Vsevolod, la bénit avec cette icône.  

De nombreux miracles ont eu lieu à partir de l'icône. 

L'icône de Smolensk de la Mère de Dieu jouit d'une grande vénération parmi les orthodoxes. Il existe plus d'une trentaine d'exemplaires miraculeux et vénérés de cette icône.

Type Hodigitria
 "Celle qui montre la voie" 

Mère de Dieu de Kazan

Une fillette de Kazan, après l'incendie de la ville en 1579, voit en songe la Mère de Dieu qui lui indique où se trouve une icône la représentant qui avait été perdue. Cette apparition mariale provoque la construction de nombreuses églises dans tout le pays et l'icône est gardée par le monastère Notre-Dame de Kazan, spécialement construit à Kazan, jusqu'en 1904. Cette icône est invoquée à de multiples reprises dans l'histoire russe. 

L'icône est dérobée le 29 juin 1904 du monastère où elle se trouvait, les voleurs convoitant semble-t-il le revêtement d'or et les pierres précieuses qui la recouvraient. Beaucoup d'orthodoxes interprétèrent ce fait comme un signe avant-coureur de malheurs. Plusieurs copies anciennes étaient révérées dans l'Empire russe et continuent à l'être aujourd'hui

Type Eléousa " de tendresse"

Mère de Dieu de Vladimir

Dans les icônes du type Éléousa, la Vierge de « Tendresse » porte Jésus se blottissant contre la joue maternelle. La Mère incline son visage sur l'enfant qui lève vers elle un visage anxieux. Pourtant elle ne regarde pas l'enfant, mais celui qui regarde l'icône.  Le mafori, d'un rouge cerise, qui couvre le front et les épaules, est orné de l'Étoile de la Mère de Dieu, l'étoile des vierges de l'Orient antique appelée Spica.

L'original a été maintes fois copiée au cours des siècles, et de nombreuses copies ont acquis une signification artistique et religieuse considérable. 

Type Eléousa " de tendresse"

Mère de Dieu du Don

Selon la légende datant de 1692, les Cosaques du Don l'auraient offerte au prince moscovite Dimitri 1er Donskoï avant la Bataille de Boulikovo de 1380 remportée par les Russes contre les Mongols. Dans l'Église russe, cette icône est considérée comme miraculeuse.

Type Eléousa " de tendresse"

Mère de Dieu de Yaroslav

Selon la légende, l’icône aurait été apportée à Iarolslav au 13ème siècle par les deux frères et princes Vassili et Constantin (canonisés plus tard). Plusieurs copies existent, comme cette réplique de la galerie Trétiakov datant de la fin du XVe siècle. 

Le visage de la Mère de Dieu est allongé. L’Enfant est porté sur le côté gauche dans une posture très verticale. Les deux mains de Marie semblent alignées sur le même axe. Sa main droite retient l’Enfant qui pose sa main droite sur la joue de sa Mère, tout en la regardant, tandis que de l’autre, il semble s’accrocher à son manteau. 

Type Eléousa " de tendresse"

Mère de Dieu d'Igor

"L’histoire de cette icône est liée à la mémoire du prince Igor, victime innocente de la haine des habitants de Kiev envers son frère aîné. Le prince Igor devenu moine sous le nom de frère Gabriel au monastère Fedorovski à Kiev, c'est dans ses murs qu'en en 1147, une foule de rebelles, pensant qu’Igor cherchait à reprendre le pouvoir, alla le chercher à l’église pendant la Divine liturgie pour l’assassiner sauvagement. Igor était tout simplement en train de prier devant une icône qui, par la suite, fut appelée Igorevskaïa.

Il s’agit d’une partie du modèle de la Vierge de Vladimir « cadrée » au-dessus des bustes, et donc centrée sur les deux visages.

En 1941, pendant l’occupation de Kiev, l’icône disparut sans laisser de traces." 

 sources : Blog de l'iconographe Elisabeth Lamour

Type Eléousa " de tendresse"

Mère de Dieu de Korsun

Par l'attitude joue contre joue, on retrouve le type d'icône de la tendresse Eléousa, et la main droite de la Mère désigne le Fils en montrant la voie du Salut comme dans les icônes de type Hodigitria

"Selon la tradition, c’est un Serbe qui, au 16ème siècle, aurait apporté de Transylvanie l’icône de Kasperov. En février 1840 elle se “rénova” miraculeusement alors que Madame Kasperov, propriétaire du village de Novo-lvanovski, priait avec ferveur devant Elle. Au fil des ans cette icône s’était obscurcie : le temps avait presque effacé les traits des deux visages. Or, tout à coup, elle devint lumineuse et parue comme neuve. De nombreux miracles furent ensuite obtenus en priant devant Elle et acquit une grande renommée. Pendant la guerre de Crimée (1853+1856) une procession fut organisée avec l’icône miraculeuse, dans la cité d’Odessa assiégée par l’ennemi : le salut de la ville fut attribué à Notre-Dame de Kasperov. Elle est appelée Vierge de Korsun, du nom de la région formant aujourd’hui la Crimée." 

Kondakion t, 5

Telle un astre au cours divin est apparue ton icône sainte, Mère  toute-bénie, montrant aux fidèles le chemin du salut. Aux jours de malheur, elle entraîna dans la foi princes et soldats, pontifes, moines et laïcs, et comme David le fit de Goliath, ils triomphèrent des fils d’Agar qui les assaillaient et par leur vraie foi transformèrent le pays de leurs ancêtres en un jardin de Dieu, où d’âge en âge retentit le chant de l’Alleluia.

sources : Monastère Saint-Gény - Fraternité Orthodoxe Saint-Benoît

Type Hodigitria
 "Celle qui montre la voie" 

Mère de Dieu de la Passion

appelée aussi

 Notre Dame du Bon Secours 

 

Type Orante

Mère de Dieu au Calice Inexhaustible

"L’icône miraculeuse de la Mère de Dieu «Calice Inexhaustible», s’est manifestée en 1878, dans le monastère de Serpoukhov (Russie), où elle a été placée dans une iconostase de l’église... Pour certains, le nom de l’icône «Calice Inexhaustible» est incompréhensible. En effet, qu’est-ce que ce nom signifie ? Calice Inexhaustible est un Calice intarissable de joie, de consolation, de guérison, de vie et une source intarissable de tout don spirituel; «Source intarissable d’allégresse» comme c’est dit dans l’hymne acathiste à la Mère de Dieu. Il est évident que dans ce sens, le nom de la Mère de Dieu Calice Inexhaustible est tout à fait beau. On peut voir un sens profond intérieur en ce que l’icône «Calice Inexhaustible» est devenue une source de guérisons et d’espoirs de salut pour les multiples personnes qui souffrent de l’alcoolisme. La Mère de Dieu prie pour tous les pécheurs et veut voir tout le monde être sauvé."

 Sources : orthodoxievco.net

Type Orante

Notre Dame de Toute Protection

Cette icône a été brodée en partie en Russie au sein de l'Atelier Pokrov (Notre Dame de Toute Protection) de la paroisse d'Axinino, près de Moscou puis terminée par les brodeuses françaises qui adoptèrent le Nom de Notre Dame de Toute Protection pour le premier Atelier de France en 2010.

10ème siècle. À cette époque, alors que l’empire byzantin est menacé d'invasion, la Vierge Marie serait apparue avec saint Jean Baptiste et saint Jean à saint André, appelé André le « Fou en Christ », à Constantinople dans l’église des Blachernes. Elle se serait avancée alors en pleurs vers l’autel en déposant son propre voile qui couvrait sa tête sur le peuple pour le protéger et le sauver.

« Pokrov » signifie le voile au sens propre et reprend le sens figuré de « protection » ou de « sécurité ». 

« Couvre-nous, ô Reine du manteau de la miséricorde, ô Pokrov et défense des hommes, Pokrov et défense des croyants...

En ce jour nous célébrons ta lumineuse fête, ô Mère de Dieu, nous les fidèles protégés par ta venue et, contemplant ta vénérable icône, avec tendresse nous disons : couvre-nous de ta sainte protection et délivre-nous de tout mal, priant ton Fils, le Christ notre Dieu, d’accorder à nos âmes le salut. »

Vierge Marie de type "Annonciation"

Marie Joie de toutes les joies

L’original date du 18ème siècle et elle s'écarte des poses des icônes plus anciennes et recèle une forte influence occidentale (avec le voile blanc au lieu de rouge) et les mains croisées. Une autre particularité visible sur l'originale réside dans l’inscription autour de l’auréole : « Réjouis-toi, fiancée non mariée » (Épouse inépousée). 

L’icône porte plusieurs noms dont « Séraphimo » (de Saint Séraphim 1759-1833). Toute la vie du saint se passa sous le regard de la Mère de Dieu qui vint plusieurs fois lui rendre visite, le guérit miraculeusement à plusieurs reprises. Il avait dans sa cellule plusieurs icônes, mais celle-ci tenait pour lui une place très spéciale. Une veilleuse brûlait devant elle, et Séraphim utilisait son huile pour oindre et soigner les malades. On le retrouva mort, agenouillé devant elle, en 1833. Le Saint appelait cette icône « Tendresse », ou « Joie de toutes les joies ».

À la mort du Saint, l’higoumène du monastère transmit l’icône au monastère des femmes de Diveyévo qui avait été fondé par saint Séraphim (il en avait écrit la règle). Le saint, à plusieurs reprises, avait dit aux sœurs de Divéyevo, en montrant cette icône : « Je vous confie et vous laisse le soin de cette reine des cieux ».

Sources : Pravmir.ru

Vierge Marie de type "Annonciation"

Marie Mère de Miséricorde

 Porte de l'Aurore

Icône brodée par notre professeure. 

Un atelier de broderie d'icône a été fondé à Vilnius dans le cadre du couvent du Sanctuaire de la Miséricorde par des religieuses de la Communauté St Jean qui s'étaient initiées à Pellevoisin en France dans notre Atelier Notre Dame de Toute Protection. Notre professeure Olga Diachkova y a  continué la formation.

 

Notre Dame de Vilnius (Lituanie), Marie, Porte de l'Aurore (Ostrabrama) est nommée ainsi par l'emplacement qu'elle occupe à la Porte orientale des anciens remparts de la ville de Vilnius.
Quatre peuples et deux confessions religieuses se réunissent pour l’adorer : les Lituaniens, les Polonais, les Biélorusses et les Russes, catholiques comme orthodoxes.

Terrifiés par l'invasion tatare de 1503 les citoyens de Vilnius ont demandé au grand-duc de Lituanie la permission de clôturer la ville. Le rempart avait des donjons défensifs et cinq portes. La Porte de l'Aurore avec l'image de la Vierge Marie était alors dans la partie orientale, la plus dangereuse, du rempart.

En 1702, Vilnius a été occupée par les Suédois. Ils ont interdit de vénérer l'image publique et de se rassembler dans la rue en face de la porte. Dans la bataille pour essayer de regagner la porte, une balle a frappé l'image de la Sainte Vierge Marie.

Cette icône est devenue connue pour ses miracles accomplis au 17 ème siècle.

Pendant la deuxième guerre mondiale, sur décision de l’archevêque de Vilnius Mgr Romuald Jalbrzykowski, l’icône de Notre-Dame de la Miséricorde est restée sur place parmi ses fidèles. Quand, après la guerre, Vilnius a été annexée à l’URSS et que les églises ont été fermées, la chapelle de la Porte de l’Aurore est restée ouverte.

Sources : https://www.egliserusse.eu

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